Les risques du low-cost (1/3)

Faire l’économie d’un traducteur professionnel risque d’avoir un coût pour votre société : l’im­pres­sion d’ama­teu­risme qui se dégage d’une mau­vaise tra­duc­tion nuit à l’image et à la cré­di­bi­lité de votre entre­prise, même (et sur­tout) si elle ne concerne que cet aspect de votre acti­vité. Avec les fautes de style et les pro­­blèmes de syn­­taxe, la prin­­ci­­pale consé­­quence du low-cost concerne bien évi­dem­ment…

1. Les problèmes de sens

Plusieurs grands sites d’infor­ma­tion ont, ces der­niers temps, pris l’habi­tude de confier la tra­duc­tion d’ar­ticles étrangers aux rédacteurs plu­tôt qu’à des pro­fes­sion­nels. Résul­tat : les erreurs de sens abon­dent, et les faux-amis y sont plus nom­breux que sur Face­book.

La trame prin­ci­pale d’un récit devient « l’his­toire pri­mor­diale », et la phrase sol­diers hand­­cuffed the doctors (des sol­dats ont menotté les méde­cins) est traduite par « les soldats ont tran­ché les mains des doc­teurs ».

articleIl est essen­tiel que le tra­duc­teur maî­­tri­se son sujet. Les lec­teurs d’ar­ticles en ligne, et par­fois dans la presse, savent que cela n’est pas tou­jours le cas. Si une erreur de tra­duc­tion est rela­ti­ve­ment ano­dine dans un papier d’actu­alité, éphé­mère par défi­ni­tion, il n’en va bien sûr pas de même partout. Un cas d’école, parmi d’autres : une juriste de mes connais­sances avait fait tra­­duire les clauses d’un contrat com­mer­cial. En relisant la tra­duc­tion, elle s’est rendu compte in extremis que l’une des clauses avait été tota­le­ment déna­turée : elle disait, en anglais, l’in­verse de ce qu’elle signi­fiait en français ! C’est pour­quoi un tra­duc­teur se doit de vous conseiller et vous sig­ni­fier immé­dia­te­ment les limites de son exper­tise.

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